17 avril 2017 à 09:51
Groupe 2: Nous sommes 12, c’est un 13…et il fait beau
Le programme du 13 avril prévoit une sortie de 12 kilomètres au départ d’AUSSAC. C’est où AUSSAC ? Cette question tourne un peu dans la tête des chauffeurs avant que les 3 voitures ne se retrouvent près de la chapelle de ce lieudit de l’HONOR de COS. Il est un peu plus de 15 heures. Un comptage un peu rapide donne 13 participants. 13 un 13, Impossible, surtout en période pascale ! Le ciel va nous tomber sur la tête. Heureusement, après un recomptage plus minutieux, l’effectif retombe à 12. Nous pouvons attaquer le parcours.
Cris est aux commandes et elle a bien du mérite. Son topo guide ne fournit en effet, comme indications utilisables, que le nom de quelques lieudits et un vague tracé qui serpente entre eux. « L’IGN au 1/25 000 devrait être obligatoire dans toutes les sorties » ronchonne un nostalgique de l’ancien temps. Le balisage est lui aussi défaillant. Ils manquent quelques jalons qui le rendent inexploitable. Quant au GPS, n’en parlons pas. Il donne un tracé qui s’est bizarrement transformé en une autoroute de 2 fois 24 voies. Inexploitable lui aussi ! Mais il en faudrait davantage pour émouvoir Chris. Avec une autorité tranquille… et des souvenirs précis de Michel L., elle négocie avec efficacité les incertitudes des 2 premiers kilomètres et le groupe retrouve enfin un balisage à la hauteur.
La balade peut se poursuivre dans la bonne humeur. Cela monte, parfois de façon assez rude, et cela descend aussi, bien évidemment. En ce début de printemps, le soleil joue avec les dizaines de nuances de vert qui habillent les arbres et la nature offre aux marcheurs des paysages plus splendides les uns que les autres. L’allure est tranquille et elle permet de savourer toute cette beauté. La progression est néanmoins continue à travers les vergers et des bois parfois durement touchés par la tempête du 31 août dernier.
Après 3 heures de marches, la balade se termine et le groupe scrute l’horizon pour y trouver le clocher de la chapelle d’AUSSAC. Un chien, de race improbable, se présente sur le chemin. Il est calme et n’aboie pas. Son maître bricole sur du matériel agricole dans un hangar juste à côté. Les premiers marcheurs le croisent sans réaction de sa part et soudain, sans raison apparente, il s’attaque à la cuisse de Michel P. La blessure est superficielle mais c’est une morsure de chien. Certaines précautions s’imposent qui perturbent quelque peu la fin de la balade et surtout, c’est un euphémisme, le week-end pascal qu’ont prévu Michel et Chantal : le cabinet du Docteur MAXO, la pharmacie de garde, le 115…Michel P fait face avec beaucoup de calme à ce coup du sort et à toutes les contrariétés qui en découlent.
Et pourtant nous n’étions pas 13 au départ !!!
Marc
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