26 octobre 2017 à 18:47
Les Pyrénées devant, derrière et sur les côtés
Il fait encore nuit mais les 9 courageux POUMPILS n’en n’ont cure. Ils embarquent rapidement dans 2 voitures et foncent vers Cologne le point de départ de la randonnée du jour. A l’arrivée, coup de théâtre. Marc considère que ses fidèles Lowas, au design ancien et désuet, abîment trop son élégance naturelle, tellement appréciée des marcheuses (?), et il décide de s’équiper de chaussures de ville pour effectuer les 22 kilomètres du parcours. C’est du moins l’explication officielle qu’il avance pour justifier un choix aussi insolite. La vérité vraie est peut-être sensiblement différente. Il semble que ses chaussures de marche ne soient pas dans le coffre de la voiture… mais l’avouer nuirait à sa réputation bien étable d’homme sérieux et organisé.
Marie est à la carte et Hermine au GPS et le groupe avance rapidement sous l’autorité bienveillante de ce duo de charme et de choc. L’air est un peu frais mais le spectacle est splendide. Le soleil levant habille de longs voiles rougeâtres le bleu encore intense du ciel et la barre des Pyrénées déchire de sa masse sombre le pied de l’horizon. Les Pyrénées ne nous quitteront pas de la journée : nous les aurons devant, derrière, sur le côté, de moins en moins nettes cependant au fil des heures.
Le parcours et plus difficile que prévu mais les montées sont assez courtes et nous les enchainons sans problème. Les discussions peuvent donc prospérer dans le groupe. Elles sont des plus sérieuses et traitent sur de sujets d’actualité : le respect des libertés individuelles, le glyphosate… Par chance, Maïté y apporte un peu de sa fantaisie. Il serait néanmoins délicat de relater sur ce site ses propos … ou ce que nous en comprenons.
Après une enfilade interminable de champs sans pratiquement aucune présence humaine, nous arrivons à Thoux. C’est le premier village que nous rencontrons depuis notre départ. Curieux village d’ailleurs : moins de 200 habitants mais un boulodrome en plein air, une salle des fêtes, un boulodrome couvert, une base de loisirs…et sans doute une vie sociale très riche. Nous cassons la croute juste à la sortie du village, sur les bords du lac qui porte son nom. L’endroit est ombragé et des troncs d’arbres morts nous servent de sièges. Moment délicieux !
La fin du parcours n’est qu’une formalité et, Cologne étant un village attentionné pour ses visiteurs, il possède un troquet. Nous nous y installons confortablement pour sacrifier au traditionnel pot qui conclut toutes nos sorties. Le retour en voiture est un peu plus mouvementé. Une guêpe tombe soudainement amoureuse de Claudie et leur brève mais vigoureuse étreinte laisse une trace douloureuse et rapidement évolutive en volume. De l'amour vache en quelque sorte! Dieu merci, un rapide passage chez le pharmacien, un peu de cortisone et Claudie retrouvera ses lèvres d'avant.
Une excellente journée donc. Remercions Marie et Hermine pour leur animation efficace et sans faute...et aussi le soleil.
Marc
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